Est-il vrai que les employés de la commune seraient mal vus, et peut-être même répertoriés, s’ils venaient à apposer leur signature lors d’une demande de Référendum ? Et qui, à l’administration communale, pourrait-on charger d’un tel contrôle, voire ses conséquences ?
La liberté citoyenne respecte les avis divergents.
Tout recours à un scrutin populaire n’est rien d’autre que la volonté de consulter le peuple.
Si nos édiles craignent, par principe, de solliciter l’avis de leurs concitoyens, alors ils apportent la preuve que leurs choix sont empreints de fragilité.
Est-il également vrai que certains citoyens pourraient subir des menaces, directes ou indirectes, voire des mesures de rétorsion économiques au seul fait de leur désaccord avec la politique suivie par certains édiles ?
Quoi qu’il en soit, l’Entente pour Monthey, au nom de sa charte, dénoncera toujours, et par principe, de telles pressions méprisantes. Parce qu’en plus de ruiner le respect de l’individu, elles confirment le caractère arrogant des élus concernés.
A mille lieues des fréquentes pressions partisanes, l’Entente tient à sauvegarder, en son sein, le respect des approches politiques divergentes, car elles sont les seules garantes du progrès de la démocratie.
