Sous le titre « un système de parcage simplifié », le Nouvelliste dérape de nouveau (CLIQUER ICI). Qu’en est-il de la réalité ?
Une fois de plus, l’article en question est piloté à titre de propagande. Il ne fait que de donner la parole au président du Conseil municipal, tout fier de sa nouvelle trouvaille : faire passer auprès de la population une importante augmentation des tarifs de stationnement sous le couvert d’un « système simplifié » !
Car, et par exemple, le fait de faire passer le prix de l’heure de stationnement dans les parkings du Cotterg et de l’Hôtel-de-Ville de 60 centimes à 1 franc représente une augmentation de 67 % ! S’agit-il vraiment d’une simplification ? Oui, pour le président et le Nouvelliste : 1 franc, c’est plus simple que 0.6 franc !
Et rendre payants les parkings du « Cardinal » et de la place « Magnin », jusqu’ici gratuits, serait-ce aussi une « simplification » ?
Tout ceci sans oublier que le passage de Fr. 1.20/h à Fr. 1.50/h au Centre-ville, constitue une nouvelle « simplification vers le haut » de 25% !
Quant à la comparaison de ces tarifs avec ceux de Martigny ou de Sion, elle est indécente.
Car notre centre-ville souffre de désaffection notoire et ne saurait être comparé à ceux de ces deux villes. Il est grand temps que nos élus en prennent conscience. Pour faire passer une telle pilule, il faudrait tout de même offrir aux usagers, aux clients de nos commerces et autres touristes, des conditions de circulation, de stationnement et d’accueil d’un tout autre niveau.
Une ville en chantiers tous azimuts depuis deux ans, et encore pour une période aussi longue qu’indéterminée, ne devrait pas imposer un surplus de pénalités. Sauf si elle envisage de repousser, hors de ses murs, tout ou partie des consommateurs, employés et visiteurs. Que voilà un moment particulièrement mal choisi pour taxer davantage celles et ceux qui s’acharnent encore à soutenir l’économie et les services dans notre centre-ville !
Et le président Coppey, dans la foulée de ses déclarations, de conclure sans vergogne, ainsi que le très dévoué Nouvelliste le reprend en sous-titre : « Nous ne cherchons pas le rendement ».
Serait-ce la désastreuse réalité financière du parking Trollietta, payé par la commune à raison de 10 millions de francs et sans rentabilité aucune, qui lui a inspiré l’idée d’une série de compensations simplistes, sur le dos d’un centre-ville déjà moribond ?
