Après un mot fort...

31.01.15
Après un mot fort...
Petite mise au point de Christian Multone

Comme l'atteste le procès-verbal du Conseil municipal, j'avais retiré le mot excessif, avec excuses, et pour autant que cela en reste là. Ce qui ne remet nullement en cause ma position sur le fond de l'affaire : elle est claire et reflète parfaitement la réalité. Jusqu'à preuve du contraire !
 
Mes excuses ne l'ont été que pour l'utilisation d'un mot, prononcé il y a 4 mois sous la violence d'un débat. Cela, en fonction d'une exaspération caractéristique des humains, et donc également présente, parfois, au sein des exécutifs. J’ai pu le constater, fort de mon expérience politique de plus de 20 ans.
 
La médiatisation de cette péripétie montre que certains de mes collègues ne recherchent pas particulièrement la collégialité. Mais bien plutôt à créer, tardivement, de la pagaille médiatique, au mépris du secret de fonction. Cela, pour tenter de faire oublier le fond d'une affaire qui les embarrasse. Cette coalition d'élus des 3 vieux partis souhaite, évidemment et comme d'habitude, me nuire personnellement ainsi qu’au mouvement politique local courageux auquel j'appartiens.

A Monthey, actuellement, la Commission de gestion et le président Coppey prétendent publiquement de graves invraisemblances, concernant plus de 1 million de francs de perte, et refusent de les prouver ou de les démentir. C'est une honte !
 
Et certains de mes collègues, qui n'aiment pas être dérangés dans leur confort d'élus, n'ont que faire de la vérité lorsqu'elle les déstabilise. Ils font donc diversion, sachant pouvoir s'appuyer sur un journaliste local particulièrement crédule, Fabrice Zwahlen, qui estime devoir assumer, en tout temps, leur protection médiatique.
 
Je ne suis, heureusement, pas le seul dans notre ville à constater et à déplorer ces phénomènes indignes et anti-démocratiques que je dénonce.
 
Christian Multone
Monthey, le 31 janvier 2015

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